Publié le 31 Décembre 2014
Quelle lumière sur les montagnes
Lorsque j'ai quitté cette Europe oubliée
Combien d'images
En si peu de jours
M'auront en fait été données
L’enfer est vide apparent, ruines volontaires
Pourquoi alors réunis, symphonie au passé
Ceux qui s’en nourrissent ?
Plus haut, sauvage ou abyssal, terrestres
Neiges brûlantes étendues des exploits inutiles
Rien n'est dit
Lorsque nul ne semble recouvrir de parole
Jusqu'aux déserts, où porter temps et lieux ?
Faudra-t-il, secrète, une de Tes armées
Pour sauver livres saints et restes matériels ?
Mon D-ieu, merci
Pour le relief du ciel
Les couleurs de la roche
Les âmes des oiseaux et la force du fer
Neutralisée, abandonnée
Puisses-Tu régner Unique source
Pour les pensées du cœur
et le cœur de la pensée
Toi qui renouvelles les constellations comme des étincelles
La flamme du chabbat et le brasillement